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"Trump, l'affaire Epstein et l'effet boomerang"

"Trump, l'affaire Epstein et l'effet boomerang"

Update: 2025-07-15
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A la Une de la presse, ce mardi 15 juillet, les réactions de la presse américaine aux dernières déclarations de Donald Trump, qui dit vouloir livrer des armes à Kiev et sanctionner la Russie. La guerre en Ukraine, qui divise le camp républicain - mais pas autant que "l’affaire Epstein". Un rapport alarmant de l’OMS et de l’Unicef sur la vaccination des enfants à travers le monde. Et des escapades à la plage.

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A la Une de la presse, les réactions de la presse américaine aux dernières déclarations de Donald Trump, qui dit vouloir livrer des armes à l’Ukraine et sanctionner la Russie.

"Six mois après son arrivée à la Maison Blanche, le président Trump semble avoir conclu que Vladimir Poutine ne souhaite pas la paix en Ukraine et durcit sa position" : le très conservateur Wall Street Journal réagit avec prudence, mais estime que si le président met ses menaces à exécution, il s’agit là d’une "bonne nouvelle".

Un éditorialiste assure même dans The Washington Post que Poutine, qui croyait avoir Trump dans sa poche - qui tenait son soutien pour acquis - "va payer pour son erreur". The New York Times en est beaucoup moins sûr. "Trump se résigne à soutenir l’Ukraine tardivement, à contre-cœur, mais va-t-il s’y tenir ?". Le journal rappelle que le président des Etats-Unis répète que la guerre en Ukraine "n’est pas (sa) guerre" et relève que les Russes semblent également douter que Trump maintienne longtemps sa position, comme en témoigne le bond de 2,5% de l'indice boursier moscovite après ses déclarations, "illustrant peut-être le soulagement (russe) que les sanctions annoncées ne soient pas imminentes".

La guerre en Ukraine divise le camp républicain - mais pas autant que "l’affaire Epstein", ce pédo-criminel américain retrouvé mort dans sa cellule, où il attendait son procès pour trafic de mineures. Politico relève que cette "saga" fracture le mouvement Maga "comme rien auparavant" - ni les bombardements de l’Iran, ni le "grand et beau" projet de loi budgétaire, ni la répression migratoire. Le site rappelle l’élément qui a mis le feu aux poudres : le rapport publié la semaine dernière par le FBI et le ministère de la Justice, qui affirmait qu’il n’existe aucune preuve d'une "liste de clients" ou d'un vaste réseau de chantage élaboré par Epstein, et que le milliardaire s’est bel et bien suicidé dans sa cellule. Des conclusions à rebours de nombreuses théories selon lesquelles Epstein aurait tenu une liste de personnalités influentes, à qui il aurait fourni des victimes mineures et aurait été assassiné à la suite d'un complot gouvernemental.

The New York Times s’étonne de ce que les fans de Trump, qui "lui pardonnent tout, des rumeurs d’agressions sexuelles aux pots-de-vin versés à des stars du porno", ne font pas de même pour l’affaire Epstein. Le journal reconnaît que "les obsédés" du dossier "ont raison d'être méfiants face aux étranges tournants d’une affaire où tant de choses semblent inexplicables", mais s’inquiète de cette "fureur et (de cette) déception inhabituelles" chez les Maga, qui voient dans le rapport de la semaine dernière "la preuve qu'ils sont face à un complot plus puissant encore que ce qu'ils imaginaient". Trump "qui a alimenté les théories du complot pendant une décennie, se retrouve aujourd’hui dans le même panier que les "Élites"" qu’il dénonçait, c’est-à-dire "du mauvais côté d’une théorie du complot", résume The Washington Post.

Les innombrables théories du complot nourrissent, notamment, les discours des "antivaxs", les anti-vaccins. The Guardian, le quotidien britannique cite les chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé et l’Unicef: plus de 30 millions d’enfants dans le monde ne sont toujours pas complètement vaccinés contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, le fameux vaccin "ROR", et plus de 14 millions n’ont reçu aucune vaccination infantile - ce qui signifie que des millions d'enfants à travers le monde sont "exposés à des risques de maladies graves et de décès". Le journal s’alarme en particulier de l’augmentation du nombre de cas de rougeole signalés dans le monde, près de 10 millions de cas et plus de 100 000 décès en 2023. Autre chiffre inquiétant : le nombre de pays ayant signalé des épidémies importantes. Il a presque doublé entre 2022 et 2024, passant de 33 en 2022 à 60 en 2024. Aux Etats-Unis, le chiffre des cas de rougeole depuis le début de l’année est même est le plus élevé depuis 33 ans, alors que la maladie avait été déclarée éradiquée en 2000.

Les enfants, qui sont en vacances en cette période estivale, notamment en France. L’Humanité rappelle que beaucoup d’entre eux ne partent pas en vacances, dans près de la moitié des familles les plus modestes. Un manque que le Secours populaire tente de pallier chaque été, le temps d’une journée. Cette année, direction La Manche et ses eaux bleu-vert pour quelque 750 enfants et parents de Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France.

Rosalie, la quarantaine, vendeuse en prêt-à-porter sans emploi, est partie avec sa petite fille de 6 ans et dit avoir pris "des serviettes, de la crème solaire, un bon pique-nique et (son) téléphone gonflé à bloc pour pouvoir prendre de belles photos" jusqu’au soir. Voir la mer et oublier un instant les soucis, c’est aussi ce que proposent les Petits frères des pauvres, à des seniors, cette fois. Libération raconte des journées de plage en Normandie rythmées par les balades, les parties de bingo et les visites de musée, et surtout, pour Marie-Claire, 84 ans, les baignades. Dès le premier jour de son séjour, la vieille dame avait disparu sans prévenir pour aller admirer la plage. L’océan, raconte-t-elle, est son grand amour, et elle n’avait pas eu rendez-vous avec lui depuis des années. Elle a plongé tête la première. Et comme les bénévoles ont paniqué en ne la retrouvant pas, elle partage désormais sa promenade "odeur salée" avec quelqu’un.

A des milliers de kilomètres de plages normandes, des chercheurs ont observé un comportement plutôt surprenant  dans un sanctuaire pour chimpanzés, en Zambie. Le Figaro rapporte que des scientifiques ont remarqué que les bestioles se placent des brins d’herbes ou des petits bâtons dans les oreilles, ou dans l’anus, pour se "décorer". Un comportement dont ils ont compris qu’il ne relève pas de raisons pratiques mais symboliques, et se rapproche plutôt de comportements "pouvant se comparer à des comportements humains de type "tendance" ou "identité de group", comme les modes vestimentaires". Les chimpanzés, victimes de la mode.

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